Cervicalgie ou torticolis : causes, symptômes et solutions naturelles

La douleur cervicale résulte souvent d’un dysfonctionnement musculo-squelettique au niveau des vertèbres cervicales. Elle peut toucher les muscles, les ligaments, les tendons ou encore les nerfs situés autour de la colonne cervicale. Ses causes les plus courantes sont les mauvaises postures prolongées (au bureau ou devant un écran), l’arthrose, le stress, le port de charges lourdes ou encore un mouvement brusque. Dans certains cas, elle peut aussi découler d’un traumatisme, comme un « coup du lapin » après un accident de voiture. Les cervicalgies symptomatiques, plus rares, sont liées à des maladies (par exemple, une infection ORL qui peut provoquer des douleurs dans la nuque).

Les symptômes typiques d’un torticolis incluent une raideur du cou, une douleur locale ou irradiant vers les épaules ou les bras, et parfois des maux de tête. Une cervicalgie chronique peut perturber le sommeil, limiter la mobilité, et entraîner une gêne persistante au quotidien¹.

Pour soulager une cervicalgie commune sans recours immédiat aux médicaments, plusieurs approches naturelles sont recommandées. Des étirements doux du cou et des épaules peuvent améliorer la souplesse et réduire les tensions musculaires. Il est essentiel d’effectuer ces gestes lentement, sans forcer, pour éviter toute aggravation².

Adopter une posture correcte en position assise ou debout joue également un rôle clé. L’écran d’ordinateur doit être à hauteur des yeux, les épaules détendues et le dos bien calé.

Enfin, des exercices de respiration profonde et de relaxation comme la cohérence cardiaque permettent de détendre la nuque et d’agir sur les tensions liées au stress³.

L’application de chaleur sur la zone douloureuse favorise la décontraction musculaire. Les automassages, avec ou sans accessoires, peuvent soulager temporairement la douleur en stimulant la circulation sanguine et en relâchant les muscles contractés.

L’utilisation d’une orthèse cervicale souple peut être envisagée en cas de crise ou lors des périodes de douleur intense. Elle permet de limiter les mouvements brusques, de soulager les tensions et d’offrir un maintien temporaire de la colonne cervicale. Son usage doit rester ponctuel et faire l’objet d’un avis médical⁴.

Une douleur modérée au cou, sans autre symptôme, peut souvent être soulagée par des mesures simples (repos, automédication, posture). Mais si la douleur persiste au-delà de quelques jours, s’aggrave malgré un traitement, ou s’accompagne de signes comme un torticolis prolongé, des irradiations dans le bras ou des fourmillements, une consultation chez le médecin s’impose⁵.

Prévenir la cervicalgie repose sur l’adoption de bonnes habitudes de vie. Il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière, incluant des exercices simples pour assouplir le cou, relâcher les tensions musculaires et renforcer les muscles profonds de la nuque. Dans la vie courante (activités domestiques, conduite, loisirs), veillez à maintenir des positions appropriées de la tête et du rachis cervical, sans torsions prolongées ni immobilité excessive⁶.

Un poste de travail mal aménagé peut favoriser les douleurs cervicales. Il est essentiel d’adopter une posture ergonomique : pieds posés à plat, coudes à angle droit ou légèrement ouverts, avant-bras proches du tronc, mains alignées avec les avant-bras, dos droit ou légèrement en arrière, soutenu par le dossier. Il est important d’éviter de garder la tête figée dans la même position trop longtemps en pensant à faire des pauses régulières.

Le choix du matelas et de l’oreiller joue un rôle important. Le matelas doit être suffisamment ferme pour soutenir le dos. Il est conseillé d’utiliser un seul oreiller, confortable, qui permet de garder la tête dans l’axe de la colonne vertébrale. Dormir à plat ventre est déconseillé. En position latérale, la tête doit être alignée avec le reste du corps.

Le stress est un facteur aggravant des douleurs cervicales. Des techniques de relaxation peuvent aider à relâcher les tensions musculaires dans cette zone. En voiture, l’ajustement correct de l’appui-tête et le port systématique de la ceinture de sécurité sont essentiels pour limiter les risques de « coup du lapin » en cas de freinage brusque ou d’accident.