Entorse de cheville : conseils pour une reprise d’activité adaptée

Les entorses de cheville sont classées en trois degrés de gravité, selon l’étendue des lésions ligamentaires. Cette classification permet d’adapter les soins, le temps de récupération et les modalités de reprise d’activité.

Il s’agit d’un simple étirement du ligament sans rupture. Les douleurs sont modérées, souvent accompagnées d’un léger gonflement. La marche reste généralement possible, bien que gênante.

Le repos, l’application de glace et une contention souple suffisent le plus souvent. Même si les symptômes peuvent sembler bénins, il est important de ne pas sous-estimer cette entorse, car des complications ou des récidives restent possibles. Une reprise d’activité légère est envisageable à partir d’une à trois semaines², en restant attentif à toute douleur persistante.

Elle correspond à une rupture partielle du ligament. La douleur est plus vive, la cheville enflée, parfois avec un hématome. Dans ce cas, l’appui est difficile, voire impossible dans un premier temps. Une période de repos est nécessaire, suivie d’une rééducation adaptée pour retrouver stabilité et mobilité.

Une reprise trop rapide ou trop intense dès le départ peut entraîner des récidives, une instabilité chronique ou aggraver la lésion initiale. La reprise d’activité intervient généralement entre quatre et six semaines², avec parfois le port d’une chevillère pour sécuriser les premiers mouvements.

Cette forme sévère implique une rupture complète d’un ou plusieurs ligaments. Elle se manifeste par une douleur aiguë, un œdème important et une instabilité articulaire marquée. Elle nécessite souvent une immobilisation prolongée (attelle ou plâtre), parfois une intervention chirurgicale.

Une rééducation est indispensable. La reprise d’activité peut se faire entre six semaines et trois mois², sous contrôle médical.

Après une entorse de cheville, la récupération repose sur plusieurs étapes : un repos initial, l’application du protocole GREC (Glace, Repos, Élévation, Compression)³ et une rééducation adaptée. C’est ce cheminement progressif qui permet de retrouver stabilité et mobilité, tout en évitant les récidives⁴.

Elle est envisageable dès que l’appui devient indolore. Il peut être utile de s’aider d’une attelle ou d’un appui léger au début, en particulier après une entorse modérée ou grave.

Un poste sédentaire peut souvent être repris rapidement, parfois même dans les jours qui suivent. En revanche, un métier impliquant une station debout prolongée, le port de charges ou des déplacements fréquents demandera une reprise progressive, sur avis médical.

Elle ne doit jamais être précipitée. Un retour trop rapide augmente fortement les risques de récidive ou d’instabilité chronique. La reprise commence par des activités douces comme le vélo ou la natation. Les sports sollicitant intensément la cheville (football, course à pied, danse) ne doivent être repris qu’une fois la cheville pleinement stable. Le port d’une orthèse peut aider à sécuriser cette phase. C’est le médecin qui indique le moment le plus adapté pour reprendre une activité en toute sécurité.

Une douleur persistante, une instabilité à la marche, ou un œdème qui ne diminue pas sont autant de signes qui doivent alerter. Ils peuvent traduire une mauvaise cicatrisation, une entorse mal évaluée ou une complication. En cas de doute, une consultation avec son médecin traitant ou un médecin du sport est indispensable.

Reprendre une activité après une entorse nécessite patience, écoute de soi et accompagnement. Bien comprendre le type de lésion, suivre les recommandations médicales et ne pas négliger la rééducation sont les clés d’une récupération réussie. Adapter la reprise d’activité et utiliser les dispositifs de maintien appropriés, c’est mettre toutes les chances de son côté pour retrouver confiance et mobilité.